J'ai soulevé un pavé, et n'y ai vu que du
J'ai soulevé un pavé, et n'y ai vu que du désespoir.
Plus de révoltes, plus de création. Plus rien. Le vide est là et s'installe. Notre génération est morte en naissant.
Les gens prônent la débauche. Lisent des livres comme Hell ( de la merde en boîte si vous voulez mon avis).On s'enlise mais il n'y a rien à faire. La mort a frappée trois fois à notre porte. Nous lui avo ouvert Sans création, il n'y a pas d'existence possible.
Je veux autre chose.
Je fais de la merde en ce moment, que puis je y faire. Je me fraie un chemin parmi la médiocrité. Il n'y a que ça, à perte de vue. Je m'accroche à ce que je cherche. Mon dernier espoir... sans ça : Je sombre. Avoir des rêves, c'est le seul moyen de s'en sortir. De tourner le dos à la mort, et lui disant "merde et à plus tard."
Coup de blues. Sur mon répondeur : un au revoir. J'entends derrière moi, le claquement des talons qui passent la porte. Je n'ai jamais retenu personne, ça ne commencera pas aujourd'hui. Qu'elle arrive à bon mon port. Je fume clope sur clope, on comble le vide avec ce que l'on a. On ne peut s'accomplir que seul. Jamais à deux.
Je me ferais voyant, renierais ma mort, rirais au nez de l'amour, tournerai le dos au bonheur. La seule chose qui compte à présent, c'est ce que je me suis mis en tête. Je ne lâcherais pas prise. Il ne le faut pas. Et au milieu de tout ce vide, je ferais.
_J'avance pour ne pas crever._
Puis partir, sans se retourner.
Aller de l'avant, sans desespérer.